Alcool au volant : quels risques ?
Vous sortez d’une soirée arrosée ? Ne soyez pas tenté de prendre le volant. Une conduite en état d’ébriété peut vous coûter cher, surtout en cas de délit de fuite. Depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation, l’État canadien applique des sanctions lourdes aux automobilistes pris en flagrant délit.
Une nouvelle réglementation sur l’alcool au volant
La conduite avec facultés affaiblies est l’une des premières causes des accidents de la circulation. En 2017, près de 69 000 cas ont été recensés sur tout le territoire. Afin de mieux protéger les usagers de la route, l’État canadien a renforcé les lois. Par ailleurs, une nouvelle disposition est entrée en vigueur depuis décembre 2018. Celle-ci prévoit des sanctions sévères pour tout conducteur présentant des signes de facultés affaiblies au volant, plus précisément, l’état d’ivresse, la prise de produits stupéfiants et de médicaments, mais aussi la fatigue.
Cette nouvelle loi met en exergue un taux d’alcoolémie maximal de 0,8 g/l pour les voitures légères et de 0,5 g/l pour les véhicules poids lourds. Au-delà de ces seuils, la consommation d’alcool est qualifiée d’infraction criminelle. De nouvelles situations aggravantes ont fait leur apparition dans le texte législatif. Ainsi, les peines risquent d’être lourdes pour automobilistes âgés de moins de 22 ans, ainsi que les conducteurs de véhicules de transport.
Alcool au volant : quelles sanctions ?
Les conducteurs en état d’ébriété se sentent invulnérables, et leurs comportements sont souvent dangereux. Hormis l’excès de vitesse et l’omission du port de ceinture, leur manque de vigilance peut créer de conséquences dramatiques. Les statistiques sont alarmantes : près de 60 % des accidents de la circulation sont causés par la conduite par les facultés affaiblies.
Lors de son arrestation, le conducteur avec des facultés affaiblies risque la mise en fourrière de son véhicule et le retrait provisoire de son permis de conduire pour une durée de 90 jours au maximum, selon la gravité de la situation.
Pour ce qui est des peines financières, le coût des amendes est de 1 750 $ au minimum. Les auteurs de l’infraction doivent aussi prévoir un budget pour l’installation de l’anti démarreur et l’indemnisation des victimes.
Alcool au volant et soumission assurance auto : quelles conséquences ?
En dehors des peines prévues par la loi, les compagnies d’assurances infligent des sanctions sévères aux conducteurs avec les facultés affaiblies. Généralement, elles appliquent un malus, autrement dit, la hausse de la prime d’assurance pour couvrir les éventuels sinistres. Sachez que la majoration des primes peut grimper jusqu’à 400 % en cas d’infractions telles que le délit de fuite ou l’alcool au volant.
La conduite en état d’ébriété peut aussi vous faire risquer la perte des différentes garanties (la responsabilité des dommages matériels et corporels), ainsi que la rupture du contrat d’assurance dans les cas extrêmes.
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