La fatigue au volant en chiffres

La fatigue au volant est assimilée au fait de s’assoupir en conduisant, particulièrement lorsque l’alcool est dans l’équation. Cependant, celle-ci inclut également les instants de déconcentration qui peuvent avoir de graves conséquences. En effet, un nombre toujours important d’accidents de la route sont imputés aux effets de la fatigue.

Quelques chiffres sur la fatigue au volant :

• Être éveillé pendant 17 heures produit un effet similaire sur les performances mentales que d’avoir un taux d’alcoolémie de 0.5 pour mille.
• La plupart des accidents liés à la fatigue se produisent quand le conducteur roule seul.
• Les accidents dus au sommeil se produisent entre deux et six heures du matin ou, dans une moindre mesure, entre deux et quatre heures de l’après-midi.
• Un tiers des accidents liés à la fatigue sont le fait de conducteurs âgés de 16 à 25 ans. En effet, selon les statistiques, ces derniers seraient moins conscients, donc plus vulnérables aux dangers de la fatigue au volant. Il est cependant important de savoir que chaque catégorie de conducteurs est concernée par la fatigue au volant.

Les facteurs susceptibles d’augmenter la fatigue sont nombreux

1. Manque de sommeil ou sommeil non réparateur : la qualité du sommeil se détériore, par exemple, à la naissance d’un bébé ou par des rythmes de travail irrégulier. N’oubliez pas que la fatigue s’accumule et qu’une période prolongée de manque de sommeil peut s’avérer aussi dangereuse que le fait de conduire après une nuit blanche.
2. Conduire de longues heures sans effectuer de pauses peut mener à un état de fatigue physique et mental.
3. Conduire sur des routes droites et monotones à une vitesse constante augmente la déconcentration.
4. Prendre le volant au moment où votre corps à l’habitude de dormir. Chaque personne connaît des moments de somnolence plus ou moins sévère associés à sa propre horloge interne. Faites donc attention lorsque vous conduisez à des heures où votre corps se repose en temps normal, en particulier la nuit ou en milieu d’après-midi.

Voici une liste de conseils pour éviter de vous assoupir au volant :

1. Essayer de passer une bonne nuit de sommeil avant d’effectuer un long trajet.
2. Éviter de conduire à des heures où vous dormez en temps normal.
3. Ne faites pas de longs trajets après une journée de travail épuisante.
4. Faites une pause toutes les deux heures.
5. Si possible, effectuez des changements de conducteur lors de trajets longs et monotones, en particulier la nuit.
6. Prenez en considération les effets secondaires des médicaments, car ces derniers peuvent induire des  effets de somnolence.
7. Quand les effets de la fatigue se font sentir, n’hésitez pas à vous arrêter pour faire une petite sieste ou pour vous allonger.
8. Ne risquez pas votre vie : n’hésitez pas à laisser votre voiture pour prendre les transports en commun ou un taxi

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La fatigue peut avoir des conséquences humaines, mais également financières. Si vous êtes impliqué dans un accident où la fatigue a joué un rôle majeur, il est possible que votre assureur ne couvre pas les frais. Il est donc recommandé de parcourir notre comparateur d’assurance pour recevoir des soumissions assurance auto, puis choisir celle qui vous couvre contre les accidents de fatigue.